En la empresa, los partidarios de la internacionalización (inversiones directas en el extranjero) mantienen una confusión con el tema de la mundialización de la economía, de la cual ningún país escaparía sin el riesgo de quedar rezagado del desarrollo económico. A partir de esta falsa sinonimia, los imperativos de la primera estrategia (la internacionalización) se juntan con la segunda orientación (la mundialización). Los llamados a la desreglamentación, en particular, las prescripciones en favor de la libre circulación de capitales se presentan como una necesidad absoluta, como condición inevitable para propagar la dinámica de la innovación y el progreso técnico en las naciones. Desde allí se reclama con obstinación una apertura rápida y total de las fronteras de los países económicamente menos desarrollados y de aquellos en fase de transición. El objetivo de este artículo es explicar la ligereza de los fundamentos científicos en el origen de tal condición. La mundialización puede ser una herramienta para mejorar la condición humana pero en el marco de una liberalización progresiva que favorezca los intercambios de bienes y servicios y que privilegie los reagrupamientos regionales. En otras palabras, es urgente corregir las actuales reglas de juego desequilibradas y establecer condiciones favorables al desarrollo al internacional de las empresas sin inversión directa en el extranjero. Fue gracias a tal progresividad en la apertura de las fronteras que las empresas de Japón y Europa se desarrollaron.
Firm internationalization (greenfield investment abroad) followers have created deep confusion concerning the increasing economic globalization that every country has to be engaged into to avoid economic backslip. In fact, such a false synonimity has made internationalization imperatives to be mixed up with globalization requirements. Deregulation and, particularly, calls to allow free capital mobility are presented as absolute needs and unavoidable conditions to foster dynamic innovation and technical progress of nations. Harsh claims are made to grant a quick and total opening of national borders by developing and transition economies. This paper attempts to explain the shallow scientific basis of such an argument. Globalization may be a useful tool for the improvement of human welfare if gradual liberalization of goods and service exchange favors regional blocks. In other words, it seems urgent to correct the unbalanced rules that are in act to favor the establishment of better conditions that warrant international firm development without resource to direct investment abroad. Such were the conditions that permitted Japanese and European firms to develop.
Dans l’entreprise, les partisans de l’inter-nationalisation (investissements directs à l’étranger) entretiennent volontiers une confusion avec le thème de la mondialisation de l’économie à laquelle aucun pays ne peut échapper sans encourir le risque d’être à la traîne du développement économique. Mais, à partir de cette fausse synonymie, les impératifs de la première stratégie (l’interna-tionalisation) sont accolés à la deuxième orientation (la mondialisation). Les appels à la déréglementation, notamment les injonctions en faveur de la libre circulation des capitaux (liberté des courants financiers), sont présentés comme une nécessité absolue, une condition inévitable pour que se propage à l’ensemble des peuples la dynamique de l’innovation et du progrès technique. Ainsi, le manque de sens ou d’éthique conduit à réclamer avec obstination une ouverture rapide et totale des frontières des pays économiquement moins développés et de ceux en phase de transition. L’objet de cet article est d’expliquer la légèreté des fondements scientifiques à l’origine d’une telle prescription. La mondialisation peut être un outil au service de l’amélioration de la condition humaine mais dans le cadre d’une libéralisation progressive privilégiant, d’une part, les échanges de biens et de services, d’autre part, donnant la primauté aux regroupements régionaux et non pas internationaux. En d’autres mots, l’ur-gence est de corriger des règles du jeu actuellement déséquilibrées et de mettre en place les con ditions favorables au développement à l’international des entreprises sans investissement direct à l’étranger.